
Une passion au-delà des risques ?
Matériaux
SKIS
Il faut savoir qu’aujourd’hui, les skis connaissent une seconde jeunesse avec un poids moindre et une forme différente c’est-à-dire assez larges à l’avant et à l’arrière et un peu plus étroits au milieu. Ce changement a entraîné une révolution dans les techniques utilisées. On a aussi pu voir l’apparition de nouveaux skis comme les patinettes qui sont des skis qui font environ 60 à 90 cm parfaits pour faire des figures entre amis car la vitesse est moindre mais les risques restent élevés du fait de leur instabilité. C’est pourquoi, ils sont fortement déconseillés pour le ski extrême et aussi pour la poudreuse car le poids du corps n’est pas assez reparti, il y a un risque de s'enfoncer dans la neige. Parallèlement, il y aussi l’apparition des skis doubles-spatules conçus pour les skieurs de figures et de freestyle, plus légers et maniables, et un peu retroussés aux extrémités pour une meilleure portance dans la poudreuse. Enfin, le ski le plus adapté au ski extrême est un ski spatule large et long, avec un talon plat qui apporte de la vitesse et de la stabilité. Bien sûr ces skis sont très chers mais c’est évidemment l’élément le plus important pour exercer ce sport. leur résistance est incomparble.








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CHAUSSURES
Cotê chaussures, elles restent assez semblables à celle du ski de piste. Cependant elles sont plus chères et elles tiennent mieux aux pieds pour éviter les torsions à l'intérieur de la chaussure.

CASQUE
Les casques sont normaux. Il faut qu'ils soient confortables et légers. Mais ils sont surtout INDISPENSABLES.
BÂTON
Ils sont plus petits et surtout plus légers, souvent faits en carbone
Materiel de securité
Il est composé de plusieurs élements :
- D'un bip pouvant alerter les sauveteurs et envoyer un signal
- De genouillères et de coudières
- D'un protège-dos pour couvrir la colonne vertébrale
- Parfois muni d'un appareil pour respirer sous la neige
- Nourriture et boisson obligatoire dans le sac
Avec tout ce matériel, plus une combinaison, un blouson, un masque et de la crème solaire, vous êtes fin prêts pour "freerider". Encore faut -il avoir le niveau !
En ce qui concerne la résistance du ski, nous avons effectué une expérience :
En ce qui concerne la protectio, nous avons demandé à Thibauld Duchosal de nous expliquer son fonctionnement :« La protection c’est un choix personnel, cela fait partie de la connaissance de nos limites, des prises de risques. Par exemple, certains mettent un casque, d’autres un bonnet. Personnellement, j’ai choisi de me protéger un maximum. La seule chose que je n’utilise pas est la dorsale mais j’ai un sac à dos qui peut éventuellement me protéger. Dans ce sac à dos je mets toujours une pelle, une sonde. J’ai également sur moi un appareil de type ARVA (Appareil de Recherche de Victimes d’Avalanches) qui permet de localiser les victimes d’avalanches. Il faut également que la tenue vestimentaire soit adaptée : des sous-vêtements et vêtements respirants. Les vêtements se doivent également d’isoler du froid, de l’humidité et être épais pour pouvoir amortir les chocs possibles dans l’éventualité de chutes.
Nous avons essayé de casser un ski pour voir combien de kilogrammes il fallait pour avoir une rupture. Pour cela nous avons posé deux bassines de 100 litres sur le centre d'un ski disposé sur deux moellons.


Les abscisses representent le poid fixé sur les skis, et les ordonnées représentent la distance du centre du ski avec le sol...
Cette expérience, nous a finalement servi à voir que le ski est super résistant puisqu'il n'a pas cédé à 120kg... Mais ce graphique et cette expérience nous montrent la flexibilité du ski qui se courbe de 20 cm.
Une fois cette expérience terminée, nous avons frappé le ski avec une masse sans succès non plus. Nous avons alors fait appel à un tractopelle pour casser le ski. Encore une fois celui-ci ne s'est pas scindé, il s'est cassé mais sans séparation. Il n'y a aucune crainte quant à la résistance du matériel.

