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Blessures/Pathologies

Blessures

Le premier risque est le risque de blessures. On retrouve énormément de types de blessures avec une fréquence assez élevée pour un sport.

 

 

Tout d'abord, voici la répartition des différentes blessures suite à la pratique du ski : 

Les six blessures sur lesquelles nous voulons insister sont les déchirures des quadriceps, les ruptures ligamantaires du genou, la fracture de la jambe, la lésion ou luxation de l'épaule, les traumatismes crâniens et enfin la fracture du poignet. Ces dernières sont les plus fréquentes dans la pratique du freeride.

 

Les quadriceps : Les quadriceps sont des muscles de la cuisse, ils sont composés de 4 parties:    

     1. Droit fémoral

     2. Le vaste lateral

     3. Le vaste interne

     4. Le vaste intermediaire

Ils servent à la flexion de la hanche et du genou. Il est possible de se faire 2 types de blessures aux quadriceps :

     1•Hémathomes qui se font lors de contacts ou de chutes. Ces derniers sont peu douloureux et n'ont pas de                          répercussions sur les performances du skieur.

     2•Déchirures qui se font lors de faux-mouvements ou torsions. Ces dernières sont plus pénalisantes pour le skieur car          elles engendrent de fortes douleurs et sont systématiquement accompagnées d'un temps de non-compétitivité                        important...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le genou : il faut savoir que le genou est une articulation tout aussi complexe qu’importante.  Constitué de trois os, il est formé de la rotule, de l’extrémité inférieure du fémur et de celle supérieure du tibia. Ces deux dernières ont entre elles du cartilage appelé ménisque. La stabilité de cette articulation est quant à elle due aux ligaments.

Ces derniers se décomposent en ligaments antérieurs (permettant un mouvement d’extension du genou), en ligaments collatéraux, en ligaments postérieurs et enfin en ligaments croisés qui sont les plus exposés aux blessures.

En pratiquant le ski, mais aussi dans les autres sports, l’articulation subit un étirement artificiel et si les ligaments sont exposés à de trop forts étirements cela provoquera une entorse. Enfin s'ils sont exposés à un étirement brutal, cela peut provoquer la rupture totale des ligaments.

Le sport, et notamment les sports intenses pour le genou comme le ski provoque l’usure du genou (on peut le voir en comparant l'evolution d'une même articulation entre un sportif et un non-sportif) Dans le cas d'une entorse bénigne, le traitement ambulatoire (non hospitalier) suffit. Il consiste à la mise au repos du genou, la pose d'une attelle pendant quelques jours, la prise d'anti-inflammatoires, la prescription de séances de rééducation chez un kinésithérapeute, la pose de compresses de glace sur l’articulation douloureuse. Dans le cas d'une rupture de ligaments, une reconstruction chirurgicale des ligaments croisés (ligamentoplastie chirurgicale) peut être pratiquée puis suivie de séances de kinésithérapie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La fracture jambe-cheville: Une fracture de la jambe est la cassure d’un ou des deux os, nommés "tibia" et "péroné". Ils se cassent souvent tous les deux en même temps, car ils sont reliés entre eux par une membrane et par des insertions musculaires (zones de fixation des muscles sur les os). Ce type de fracture peut se produire dans deux partie de l’os : soit sur le corps (partie fine et allongée) soit à la jonction entre le corps et la tête (partie arrondie comprenant les articulations). Les traumatismes sont la cause principale des fractures. Il en existe deux types :

- Indirects, ils sont liés à un mouvement anormal (toute situation entraînant une torsion qui fait tourner la jambe seule alors que le pied est bloqué, par exemple lors d’une chute de ski).

- directs, ils sont dûs à un choc (collision).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La luxation de l'épaule: Les blessures à l’épaule résultent souvent d’une chute sur une main tendue. La luxation correspond à un déboîtement de la capsule articulaire sur l’une des deux extrémités et son déplacement hors de son siège d’origine. En effet, l’articulation est formée de deux extrémités d’os opposés, réunies entre elles par la capsule articulaire. Elle se soigne par une réduction de cette luxation (Elle consiste à tirer sur le bras dans l'axe et dans une certaine position afin de réintégrer la tête dans l'articulation) mais avant cela il faut mettre son bras dans une écharpe. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le traumatisme cranien : Atteintes traumatiques de l'extrémité encéphalique provoquées par le contact brusque (accélération, décélération ou rotation) entre le tissu cérébral et la boîte crânienne et entraînant la destruction de cellules ou une irrégularité dans le fonctionnement normal du cerveau. Il peut connaître plusieurs niveaux de gravité allant de la lésion osseuse mais si le cerveau est atteint la situation devient immédiatement plus compliquée. Il existe plusieurs niveaux de gravité et donc de séquelles. La première est de rester sous surveillance pendant 48 heures. La seconde est qu'il peut apparaître des troubles mineurs : douleurs et inconfort pendant une longue période après la blessure. La troisième séquelle peut être l'apparition de troubles psychiques graves et irréversibles (problèmes de motricité, paralysie, perte de l’ouïe ou de la vue, …)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fracture du poignet (avant-bras) : rupture partielle ou totale d’un segment osseux.

Elles peuvent être :

-Simples, une seule cassure, nette, précise et sans déplacement de l’os.

-Comminutives, fracture complète, l’os s’est cassé en plusieurs fragments.

-Ouvertes, l’extrémité ou les extrémités de l’os fracturé ont déchiré la peau (muscles, peau)

et sortent à l’extérieur...

Parfois juste nécessité de plâtrer mais la plupart du temps

 une opération chirurgicale est indispensable.

 

 

A noter qu'il existe également d'autres blessures comme la fracture de la clavicule, la fracture

du pouce...

 

 

Schéma de la répartition des blessures en ski

Pathologies

Liées à la température

-Engelures: Apparitions de papules rouges et démangeaisons des pieds. Souvent dues à l'exposition à des températures froides mais surtout humides. Cela peut mener à la douleur, aux ampoules et à la perte de sensation. Pour éviter cela il est nécessaire de maintenir les pieds au sec, et talquer les pieds ainsi que de sécher les extremités.

 

-Onglée : Revascularisation brutale des doigts aprés un debut de gelure. Elles sont dues à un changement de température corporelle, avec un écart trop important entre le corps et les extrémités. Cela provoquer un arrêt de l'activité pendant un certain temps. Pour éviter cela il faut simplement se couvrir.

 

-Gelure : Sacrifice des zones périphériques (mains, pieds, nez, oreilles) par notre corps (non-alimentation en énergie). Cela donne des douleurs et fourmillements : une baisse de la sensibilité, et peut même former des ampoules rouges violacées. Pour éviter cela, il ne faut pas comprimer des parties du corps. 

 

-Hypothermie : abaissement de la température corporelle, pouvant aller jusqu'a des hallucinations, baisse du pouls...

Liées à l'altitude

-Mal aigu des montagnes= Organisme qui n'arrive plus à subvenir aux contraintes liées à l'altitude à cause de la diminution de la pression atmosphérique. Cela peut causer des maux de tête, vomissements, essouflements, fatigue anormale... Jusqu'aux troubles neurologiques (vertige, agressivité). Pour l'éviter, il faut respecter les paliers d'ascention et être bien hydraté.

 

-Oedéme pulmonaire= Complication du mal aigu des montagnes; maux de tête importants, début d'asphyxie, trouble du comportement dans les cas extrêmes, avec la toux apparaît une mousse saumonée...

 

-Oedéme cérébral= Autre complication du mal aigu des montagnes dû à un manque d'oxygénation du cerveau; énorme trouble psychique (somnolence, inconscience, hallucinations, agressivité).

 

-Bronchite irritative; toux sèche et harcelante due à une inflammation locale au niveau de la muqueuse et des bronches... (Hyperventilation d'air sec et riche en microparticules de glace) qui cause des gènes et des douleurs respiratoires. Pour éviter cela il faut mettre un masque ou un foulard devant la bouche...

liées à l'exposition solaire

-Ophtalmie des neiges: inflammation de la cornée (coup de soleil oculaire) qui provoque des brûlures, rougeurs aux yeux, yeux larmoyants et ulltra-sensibles à la lumière pour cela il faut porter un masque ou des lunettes adaptées.

 

-Déshydratation : Manque d'eau dans l'organisme, hyperventilation, sécheresse buccale, fatigue. Pour l'éviter, il faut boire avant d'avoir soif de l'eau tiède (forte teneur en sels minéraux), manger du sucre et du miel

 

-Coup de soleil: Agression cutanée par le soleil; la capacité à pouvoir stopper les rayons du soleil diminue en altitude. Cela provoque des rougeurs et des vives douleurs quand il y a contact avec la peau.

 

-Brûlure des lèvres: gerçure des lèvres, perte de la couche protectrice. Les peaux mortes se soulèvent entraînant la formation de fissures, plus ou moins profondes... provoque des douleurs intenses (nocturne notamment), rougeurs, irritations, éventuelles croûtes. Pour éviter tout cela il faut mettre une crème de haute protection specialement conçue pour cet usage, utilisation d'un foulard.

Nous avons pu voir qu'il y a plusieurs types de blessures. C'est donc une pratique à haut risque. Quant aux pathologies, il en existe beaucoup. Nous avons également souligné qu'il y a des moyens à utiliser et des comportements à avoir pour les éviter. En étant serieux ces pathologies n'arrivent presque jamais. De plus, pour minimiser les risques il y a d'autres moyens que nous décrivons ci-après.

Le ski extrême

Pour plus d'informations: matisse.lyant@gmail.com

Réalisés par Matisse Lyant, Léo Lointier, Victor Boyer

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