Une passion au-delà des risques ?
La vitesse est un autre facteur important. Ce n'est pas un risque en soit mais elle optimise la probabilité de blessures. Plus la vitesse est grande, plus le matériel est inutile (il reste tout de même obligatoire).
Cependant, pour les skieurs de piste d'un très bon niveau, la vitesse n'est pas un réel problème car lorsque que la vitesse est élevée, elle n'augmente plus aussi rapidement qu'en début d'accélération.
Pour cela, nous avons fait une expérience : un schuss sur une piste assez raide (rouge), pour témoigner de l'évolution de la vitesse.
Nous pouvons ainsi voir que la vitesse augmente brusquement au début mais lorsque le skieur arrive à 80 km/h, elle n'augmente plus vraiment. Le graphe ci-dessus illustre cette asymptote. Elle n'est donc pas plus dangeureuse pour les skieurs extrême. Cependant une vitesse de 80 km/h n'est vraiment pas à sous-estimer. Il faut avoir un niveau et une technique parfaite pour faire ce sport à la fois dangereux et complexe par sa difficulté.
Pour revenir à notre expérience, la vitesse maximale sera toujours la même que l'on soit en ski de piste de compétition ou en ski extrême. En revanche, compte tenu des nombreuses difficultés (rochers, goulets, coniféres...) le freerider ira souvent nettement moins vite qu'un skieur de piste. Pour compléter et pour information un skieur en KL ( kilomètre lancé) peut atteindre une vitesse maximale de plus de 250 km/h.