Pour conclure, le ski extrême reste avant tout un sport dangereux. Skiant entre rochers et conifères, les pratiquants s’exposent à chaque instant à des risques menaçant leurs intégrités physiques. 

En effet, les blessures peuvent toucher de nombreuses parties du corps, la plus concernée étant la blessure du genou qui est la hantise des freeriders. 

Une préparation physique voire même psychologique est donc primordiale. Cette dernière s’effectue quelques mois (foncier), quelques semaines (optimisation musculaire), quelques jours (nutrition, repos mental) mais aussi quelques minutes (concentration, mémorisation) avant la descente. De plus un matériel de qualité et un état d'esprit responsable permettent de minimiser les risques. Enfin, le facteur météorologique est systématiquement à prendre en considération avant une sortie en montagne.

Il faut donc favoriser une pratique intelligente qui cherche la sécurité au travers de la prévention. 

Le facteur risque n’étant cependant jamais nul, la mauvaise chute peut arriver. Malgré cela, le rider ne renoncera jamais à l’appel de la montagne qui réside au plus profond de lui-même. Cela s’explique par des facteurs physiologiques : il entre ainsi dans une sorte d’état d’extase qui le rend pratiquement addictif à la sensation de glisse. La passion peut devenir dévorante et donc dangereuse.

Toutefois la personne que nous avons rencontré : Thibaud Duchosal et la très vaste majorité des freeriders ont une profonde réflexion sur leurs pratiques se démarquant de l’image de « têtes brulées » qui est souvent associée à ce sport.